« Une ligne entraîne l’autre, toujours… je dessine quelque chose qui me donne subitement l’idée de dessiner quelque chose d’autre qui me donne aussitôt l’envie de dessiner, etc. Voyez-vous, je dessine, puis je réfléchis. Pour moi, c’est une activité littéraire, morale. »
Saul Steinberg

11.3.11

Viaggio su gli passi del giovane Henri Beyle

Maurice, délivré de son état lapidaire, s’assied à califourchon sur les genoux de Léa, sans égards pour Ristourne.
— Dis-moi Léa…
Léa est prise de court, d’autant que Maurice la regarde dans les yeux en la tenant délicatement par le cou, ses pouces lui caressant les joues.
— Quand irons-nous vérifier ce qu’il en est de ce fameux Prospetto d’Ivrea ?
Léa cache sa surprise derrière son étonnement.
— Oui, que voilà une belle idée, Maurice.
Jamais Maurice n’avait consulté Léa avant de partir.
Léa reçut les voyages à Florence et à Amsterdam comme relevant de la liberté de Maurice.
À Sara, elle avait écrit que ça lui prenait avec la même urgence que de lui faire l’amour, mais que là, il n’oubliait jamais que ça se faisait à deux.
— Attendons seulement mes prochaines vacances.